Les guerres indiennes

Un village d'indiens navajo est pillé et ses hommes massacrés. Alors que les bandits s'enfuient, il ne reste qu'un seul survivant, Jo, dont la femme fait partie des victimes. L'indien part à la poursuite des hors-la-loi en jurant de venger sa tribu.

Action, aventure et humour dans le grand ouest. - Le réalisateur de la saga Pirates de Caraïbes et de Rango continue dans la création d'épopée avec Lone Ranger, un western d'aventure qui raconte comment Tonto et John Reid vont se faire justiciers dans une ville corrompue. Johnny Depp se métamorphose encore pour rentrer dans la peau dun Indien à la fois sage et redoutable.

Le chef des Dakota se réfugie dans les Black Hills avec sa femme et deux guerriers. Une fois arrivés, ils sont attaqués par un groupe de bandits.

Les occupants d'un fort de l'armée américaine, dont l'aventurier Chuka, sont assiégés par des Indiens révoltés par la famine qui les décime.

Quatre hommes tentent de sauver un groupe de prisonniers d'une bande de cannibales troglodytes qui vivent en marge de la civilisation.

Scott Cooper, le réalisateur de la comédie dramatique nostalgique Crazy Heart, et du film policier avec Johnny Depp en vedette Strictly Criminal, ainsi que du polar situé dans l'Amérique profonde Les Brasiers de la colère, dirige ici un western, annoncé comme intense et soutenu par des thèmes forts. Salué par les critiques français, Hostiles lance sur la route un chef Cheyenne âgé (Wes Studi, acteur dans Danse avec les loups, ou Geronimo), avec pour l'accompagner, un ancien soldat, joué par Christian Bale – déjà dirigé par Cooper dans Les Brasiers... – et une femme rescapée d'un massacre opéré par des indiens, incarnée par Rosamund Pike (Gone girl, Meurs un autre jour). Hostiles donne à suivre des personnages en colère, méfiants les uns envers les autres, et forcés de vivre un périple violent ensemble. Film de la maturité pour Scott Cooper, qui y affirme plus que jamais ses thèmes fétiches – violence, résistance à l'autre – et son style élégant et noir, cette production à moyens importants trouve sa place, dans l'esprit de certains, parmi les meilleurs westerns, et les meilleurs films de 2018. On y croise aussi Timothée Chalamet (Call me by your name) et Peter Mullan (My name is Joe, Trainspotting).