Safari

Synopsis et Consensus de la critique

Cinéaste de la provocation et de l’inconfort, Ulrich Seidl est d’abord un grand documentariste, un essayiste du cinéma. Son projet repose sur un principe esthétique qui correspond à son désir de montrer ce que l’on ne veut ou ne peut généralement pas voir : la frontalité. Seidl pense ses films en tableaux, natures mortes, portraits silencieux ou parlants dans lesquels le cinéaste privilégie des compositions symétriques. Son style colle particulièrement à son nouveau film Safari, qui met en scène une série de trophées : trophées de chasse exhibés et collectionnés par ces amateurs de gros gibier, et les chasseurs eux-mêmes épinglés par l’entomologiste Seidl dans ses plans en forme de boîte. Le film donne la parole à des touristes autrichiens et allemands qui vont en Afrique du sud ou en Namibie, en couple ou en famille, pour gouter au grand frisson du safari, autorisés à tuer des animaux de la savane. Seidl expose une réalité – la démocratisation de la chasse de gros gibier en Afrique grâce à des fermes d’animaux gérées par des Blancs – qui souligne les relations entre tourisme et néocolonialisme, avec un racisme latent ou assumé, tel celui que l’on retrouve dans les propos d’un organisateur allemand de safaris.

  • De Ulrich Seidl
  • Avec
  • Nationalité Autrichien

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critique presse :

 

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