Quand je serai mort et livide

Synopsis et Consensus de la critique

Saisonnier, employé sur un chantier où il y vit de rapines avec sa petite amie Lilica, Jimmy Barka doit reprendre la route à l’automne. Ne retrouvant pas de travail, ils commencent alors une longue errance parsemée de petits larcins et d’escroqueries foireuses. Encouragé par une chanteuse de cabaret, Jimmy décide de partir à Belgrade où il espère remporter un concours de jeunes chanteurs… Pavlovic signe ici un road-movie désenchanté et cru, un des premiers films yougoslaves à évoquer sans complaisance la vie des marginaux et des laissés-pour-compte de la société. La cruauté des rapports humains et le malaise existentiel de ces déracinés rompent avec la propagande socialiste et donne au film la force d'un cri de désespoir. C’est une des perles de la Vague Noire , marquée par ces personnages de rebelles sans cause et sans avenir, dont est emblématique le pathétique mais attachant Jimmy Barka. Ses lamentables errances sentimentales, sur fond d’anti-romantisme, témoigne d’une conception désabusée des relations humaines. Cet anti-héros à la dérive inspira à John Schlesinger le personnage principal de Macadam Cowboy. Quand je serai mort et livide est le meilleur exemple du pessimisme et de l'impitoyable agressivité de Pavlovic. un des leaders de la Vague Noire. Né en 1933, il remporte en 1967 le prix de la mise en scène à Berlin pour Le réveil des rats (Budjenje pacova).

  • De Zivojin Pavlovic
  • Avec Dragan Nikolic, Ruzica Sokic, Neda Spasojevic
  • Nationalité Yougoslave

avis du public :

 

critique presse :

 

  • Genre Drame
  • Sous-genre
  • Thématique
  • Émotion
  • Origine
  • Studio
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