21, rue de la Boétie (Docu-Reportage)

Synopsis et Consensus de la critique

Dans son livre «21 rue La Boétie» (Grasset), Anne Sinclair retrace la vie de son grand-père, Paul Rosenberg. Ce marchand d'art fut l'intime des plus grands peintres du XXe siècle : Picasso, Braque, Laurencin, Matisse, ou encore Léger. Dans l'entre-deux-guerres, le 21 rue La Boétie s'impose à Paris comme l'une des galeries d'art les plus importantes d'Europe, grâce à l'oeil de Paul Rosenberg. En 1940, l'homme fut obligé de s'exiler à New York pour fuir l'antisémitisme. A la fin de la guerre, de retour en France, il a découvert que la majeure partie de sa collection avait été volée par l'ERR, l'etat-major nazi chargé de confisquer les biens artistiques des juifs. « Mon grand-père Paul a voué toute sa vie à l’art. Ses toiles, c’était toute son œuvre, sa vocation, son ambition. J’ai voulu redonner vie à un personnage qui était un grand monsieur, discret, et à qui le marché et le monde de l’art devaient beaucoup », raconte la journaliste Anne Sinclair. S’appuyant sur le livre que lui a consacré sa petite-fille et porté par sa voix, ce documentaire retrace la vie du grand marchand d’art Paul Rosenberg (1881-1959). Sensibilisé à la modernité par son père, qui possède une galerie d’objets d’art et de curiosités, il a son premier choc esthétique vers 10 ans devant La Chambre de Van Gogh à Arles. « Le plancher me semblait courbe et les meubles me donnaient l’impression de danser et de vouloir, comme dans un dessin animé, sauter de la toile et fuir par la fenêtre, écrit-il. […] Trente ans plus tard, je l’ai vendu à l’Art Institute, le célèbre musée de Chicago. »

  • De Virginie Linhart
  • Avec Anne Sinclair
  • Nationalité

avis du public :

 

critique presse :

 

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies pour améliorer le fonctionnement du site, vous proposer des publicités ciblées adaptées à vos centres d'intérêt et réaliser des statistiques de visites