Godzilla au cinéma

Dans toutes les versions, Godzilla reste un animal ayant muté sous l’effet d’une forte activité nucléaire. Dans certains cas, il s’agit d’une bombe, dans d’autres, des déplacements d’un sous-marin. Cette exposition l’a rendu immense et lui a permis de cracher des rayons. Mais dans le film japonais original de 1954 et le remake des Etats-Unis de 2014, il est laissé entendre qu’il s’agit d’un dinosaure, endormi depuis des siècles et réveillé par la même activité nucléaire qui lui a conféré ses pouvoirs.

Le fait que Godzilla soit un mâle ou une femelle n’est pas un élément important dans tous les films où il s’illustre. Il est souligné dans le remake américain de 1998 par exemple : dans cette version, il est dit clairement qu’il s’agit d’une femelle. Le but de ce point de scénario est de ménager de possibles suites, toujours à mi-chemin entre film de science-fiction et cinéma d’action. Lorsque Godzilla est de sexe féminin, il a en effet la possibilité de pondre des œufs, contenant de nouvelles menaces.

Godzilla reste très clairement plus puissant que King Kong. Il est plus grand : dans certains des films de la saga entamée en 2014 aux Etats-Unis, on le voit se déplacer dans la mer. Ses pattes touchent alors le fond. Certains ont à ce titre pointé du doigt des erreurs d’échelle, dans Godzilla VS Kong. Lors des combats se déroulant vers la fin, les deux géants font la même taille, alors que ce n’était pas le cas au début. De surcroît, Godzilla crache un rayon fait de radiations nucléaires.

Le Godzilla de 2014 peut être vu sur Netflix, jusqu’au 14 août 2022. Sa suite Godzilla II : Roi des monstres est également présente sur la plateforme de Svod. En revanche, le volet suivant de la saga Monsterverse des studios Wanrer Bros., Godzilla VS Kong, est à voir lui sur d’autres sites de location ou de vente de VOD. Il reste également disponible en Blu-Ray et DVD. Il en va de même pour la version de 1998 réalisée par Roland Emmerich. Le Godzilla original de 1954 et toutes ses suites impliquant d’autres monstres sont aussi visibles dans ces formats. Il en va aussi de même pour Godzilla : Final Wars, long-métrage culte sorti en 2004 et rendant hommage à toutes les aventures japonaises du lézard produites avant lui. Sont à voir également sur Netflix, enfin, les trois films d’animation sur le célèbre kaiju produits au Japon par la plateforme au N rouge.

Godzilla s’illustre d’abord dans le film japonais en noir et blanc qui porte son nom produit en 1954. Ce long-métrage connaît bien des suites. Les films Rodan, Mothra, ou le long mettant en scène Ghidorah font partie de ces dernières. A noter qu’un King Kong contre Godzilla sort aussi, en 1962. Par la suite sont aussi révélés, entre autres monstres, Ebirah, Hedora, ou Gigan, avant que ne s’impose aussi Mechagodzilla. Ces nombreux films japonais sont tous salués en 2004 dans le délirant Godzilla : Final Wars, destiné à leur rendre hommage et assez culte. En 1998, les studios américains tentent d’imposer le lézard à Hollywood avec un blockbuster signé Roland Emmerich. Il n’aura pas de suite. Il faudra attendre 2014 pour que le monstre revienne, d’abord dans Godzilla, puis Godzilla II : Roi des monstres et enfin dans Godzilla vs Kong. En parallèle, Netflix sort trois films d’animation avec le kaiju : La Planète des monstres, La Ville à l’aube du combat et Le Dévoreur de planètes.

Godzilla VS Kong n’a pas condamné le lézard géant à disparaître des écrans pour longtemps. En 2022, le tournage d’un nouveau long-métrage situé dans le même univers est prévu. Son titre de travail est apparemment Son of Kong. Certains pensent donc qu’il pourrait explorer le monde de la Terre Creuse et les possibilités qu’il offre. S’il n’a pas encore de date de sortie, on sait que son réalisateur est Adam Wingard, déjà aux commandes de Godzilla VS Kong. Peut-être sera-t-il suivi d’un nouveau film Godzilla, mais aucune information n’a filtré à ce sujet.