Les dialogues mémorables de Michel Audiard
11 Films
Scénariste et réalisateur, Michel Audiard est avant tout connu et reconnu pour ses talents de dialoguiste. S'inspirant de la gouaille à la parisienne, il n'a pas son pareil pour faire virevolter l'argot et autres expressions alambiquées, au sein de répliques passées à la postérité et appartenant au patrimoine du cinéma français.
1
Le Pacha
1968 -
FRANCE -
Policier, Gangsters/Criminels, Adaptation, Suspense
Réalisation :
Georges Lautner
Acteurs :
Jean Gabin,
Dany Carrel,
Jean Gaven
"Quand on a cravaté Jo les grands pieds, t'as fait un beau rapport, t'as toujours été fort en rédac. Mais tous les deux, on lui doit quèlque chose, au grands pieds ! Toi, de l'avancement et moi, six mois d'hosto. Mais ce matin, j'étais bon pour la médaille posthume, alors tu m'excuseras, j'ai quitté la piste..."
"J'pense que quand on mettra les cons sur orbite, t’as pas fini de tourner."
"J'pense que quand on mettra les cons sur orbite, t’as pas fini de tourner."
1968 -
FRANCE -
Comédie, Policier, Adaptation, Suspense
Réalisation :
Michel Audiard
avis du public :
3/5
"- J'ai bon caractère mais j'ai le glaive vengeur et le bras séculier. L'aigle va fondre sur la vieille buse.
- C'est chouette ça, comme métaphore.
- C'est pas une métaphore, c'est une périphrase.
- Oh fait pas chier !
- Ça, c'est une métaphore."
- C'est chouette ça, comme métaphore.
- C'est pas une métaphore, c'est une périphrase.
- Oh fait pas chier !
- Ça, c'est une métaphore."
1961 -
FRANCE -
Policier, Comédie, Délinquance, Gangsters/Criminels, Arnaque/Escroquerie
Réalisation :
Gilles Grangier
Acteurs :
Jean Gabin,
Bernard Blier,
Martine Carol
avis du public :
3.6/5
"- Entre nous, Dabe, une supposition... Hein, je dis bien une supposition, que j'ai un graveur, du papier, et que j'imprime pour un million de biftons. En admettant, toujours une supposition, qu'on soit cinq sur l'affaire, ça rapporterait, net, combien à chacun ?
- Vingt ans de placard. Entre truands, les bénéfices ça se partage, la réclusion, ça s’additionne."
- Vingt ans de placard. Entre truands, les bénéfices ça se partage, la réclusion, ça s’additionne."
1962 -
FRANCE -
Comédie dramatique, Adaptation, Société, Drogue
Réalisation :
Henri Verneuil
Acteurs :
Jean Gabin,
Jean-Paul Belmondo,
Noël Roquevert
Un petit dernier pour la route - "-Ton cient là, Fouquet. Ton espagnol. Douze verres cassés ça te dis rien ?
- Monsieur. Primo, voila quinze ans que je vous interdis de me parler. Deuxio, si vous ne vouliez pas qu'il boive, c'est simple, vous n'aviez qu'a pas le servir.
- Alors là monsieur, je vous retorque que, primo, je l'ai viré. deuxio, les ivrognes y'en a assez dans le pays sans que vous les fassiez venir de Paris.
- Un ivrogne?
- Ah ben oui ! Un peu ! Même le père Bardasse qui boit quatorze pastis par jour n'en revenait pas !
- Ah parce que tu mélanges tout ça, toi ! Mon espagnol, comme tu dis, et le père Bardasse. Les Grands Ducs et les bois-sans-soif.
- Les grands ducs?!
- Oui monsieur, les princes de la cuite, les seigneurs, ceux avec qui tu buvais le coup dans le temps et qu'on toujours fait verre à part. Dis-toi bien que tes clients et toi, ils vous laissent à vos putasseries, les seigneurs. Ils sont à cent mille verres de vous. Eux, ils tutoient les anges !
- Excuse-moi mais nous autres, on est encore capable de tenir le litre sans se prendre pour Dieu le Père.
- Mais c'est bien ce que je vous reproche. Vous avez le vin petit et la cuite mesquine. Dans le fond vous méritez pas de boire. Tu t'demandes pourquoi y picole l'espagnol ? C'est pour essayer d'oublier des pignoufs comme vous."
- Monsieur. Primo, voila quinze ans que je vous interdis de me parler. Deuxio, si vous ne vouliez pas qu'il boive, c'est simple, vous n'aviez qu'a pas le servir.
- Alors là monsieur, je vous retorque que, primo, je l'ai viré. deuxio, les ivrognes y'en a assez dans le pays sans que vous les fassiez venir de Paris.
- Un ivrogne?
- Ah ben oui ! Un peu ! Même le père Bardasse qui boit quatorze pastis par jour n'en revenait pas !
- Ah parce que tu mélanges tout ça, toi ! Mon espagnol, comme tu dis, et le père Bardasse. Les Grands Ducs et les bois-sans-soif.
- Les grands ducs?!
- Oui monsieur, les princes de la cuite, les seigneurs, ceux avec qui tu buvais le coup dans le temps et qu'on toujours fait verre à part. Dis-toi bien que tes clients et toi, ils vous laissent à vos putasseries, les seigneurs. Ils sont à cent mille verres de vous. Eux, ils tutoient les anges !
- Excuse-moi mais nous autres, on est encore capable de tenir le litre sans se prendre pour Dieu le Père.
- Mais c'est bien ce que je vous reproche. Vous avez le vin petit et la cuite mesquine. Dans le fond vous méritez pas de boire. Tu t'demandes pourquoi y picole l'espagnol ? C'est pour essayer d'oublier des pignoufs comme vous."
1984 -
FRANCE -
Aventure, Seconde guerre mondiale, Afrique, Armée/Militaire/Soldat
Réalisation :
Henri Verneuil
avis du public :
2.9/5
"- Mais qu'est ce qu'il s'est passé?
- Ben il a dû pisser sur la ligne à haute tension, point final
- Vous savez, Madame, ça s'est passé tellement vite... Il n'apas du souffrir du tout, du tout.
- C'est bien la primière fois qu'il fait des étincelles avec sa bite !"
- Ben il a dû pisser sur la ligne à haute tension, point final
- Vous savez, Madame, ça s'est passé tellement vite... Il n'apas du souffrir du tout, du tout.
- C'est bien la primière fois qu'il fait des étincelles avec sa bite !"
"- Tiens, ça me rappelle ma finlandaise. Tu la connais mon histoire avec la finlandaise ?
- Oui.
- Bah toi qui la connaîs pas tu vas te poiler ! Figure-toi qu'un jour sur la piste d'Ibn Saoud, j'tombe sur un p'tit ingénieur des pétroles avec sa Land Rover en rideau. Il avait sa bonne femme avec lui, là, une grande blonde avec des yeux qu'avaient l'air de rêver et puis un sourire d'enfant : une salope quoi. Moi je repère ça tout de suite parce que les femmes c'est mon truc.
- C'est pas comme le pelletage, hein ?!
- Alors, aussi sec, je propose au p'tit ingénieur : Si vous voulez, j'amène vot' dame à Agdid et puis j'envoie la dépanneuse... Le branque dit oui, et me v'là barré avec la poupée... C'est pas vrai, Saïd ?
- Si, c'est vrai ! Et c'est même vachement intéressant ! Tu vas bosser un peu, dis ! Hein !
- Une seconde, ça l'intéresse !... Hein, qu'ça t'intéresse ?... Alors, sitôt parti, j'me mets à conduire d'une main... Et v'là qu'la môme se met à faire des minauderies... Tu sais, façon pudeur... Des p'tites manières de bonnes femmes, quoi!... Sous prétexte que Saïd était en train d'prendre un jeton ! Et à ce moment-là, on arrive dans la zone des dunes... Alors j'dis à ma Finlandaise : Est-ce que vous avez déjà vu la Rose des Sables ? Non, qu'elle me fait ! Alors j'arrête le bahut et j'dis : Voyez la dune, là-bas ? Eh ben, derrière, y'a les plus belles Roses des Sables de tout l'Niger... Eh ben, elle a voulu y'aller voir..."
- Oui.
- Bah toi qui la connaîs pas tu vas te poiler ! Figure-toi qu'un jour sur la piste d'Ibn Saoud, j'tombe sur un p'tit ingénieur des pétroles avec sa Land Rover en rideau. Il avait sa bonne femme avec lui, là, une grande blonde avec des yeux qu'avaient l'air de rêver et puis un sourire d'enfant : une salope quoi. Moi je repère ça tout de suite parce que les femmes c'est mon truc.
- C'est pas comme le pelletage, hein ?!
- Alors, aussi sec, je propose au p'tit ingénieur : Si vous voulez, j'amène vot' dame à Agdid et puis j'envoie la dépanneuse... Le branque dit oui, et me v'là barré avec la poupée... C'est pas vrai, Saïd ?
- Si, c'est vrai ! Et c'est même vachement intéressant ! Tu vas bosser un peu, dis ! Hein !
- Une seconde, ça l'intéresse !... Hein, qu'ça t'intéresse ?... Alors, sitôt parti, j'me mets à conduire d'une main... Et v'là qu'la môme se met à faire des minauderies... Tu sais, façon pudeur... Des p'tites manières de bonnes femmes, quoi!... Sous prétexte que Saïd était en train d'prendre un jeton ! Et à ce moment-là, on arrive dans la zone des dunes... Alors j'dis à ma Finlandaise : Est-ce que vous avez déjà vu la Rose des Sables ? Non, qu'elle me fait ! Alors j'arrête le bahut et j'dis : Voyez la dune, là-bas ? Eh ben, derrière, y'a les plus belles Roses des Sables de tout l'Niger... Eh ben, elle a voulu y'aller voir..."
1961 -
FRANCE -
Drame, Aventure, Adaptation, Triste, Seconde guerre mondiale
Réalisation :
Denys de La Patellière
Acteurs :
Hardy Krüger,
Lino Ventura,
Charles Aznavour
avis du public :
3.7/5
"Je crois docteur que l'homme de Néanderthal est en train de nous l'mettre dans l'os. Deux intellectuels assis vont moins loin qu'une brute qui marche."
1966 -
FRANCE -
Policier, Comédie, Adaptation, Suspense
Réalisation :
Michel Audiard,
Georges Lautner
Acteurs :
Lino Ventura,
Jean Lefebvre,
Michel Constantin
avis du public :
3.4/5
"L'ancien, l'ancien ! J'viens de mettre un mec en l'air, maitenant me v'la en croque-mort ! Tu permets, y'aura quand même comme de la relance sur la gelée de coing, non ?!"
1963 -
FRANCE -
Comédie, Policier, Adaptation, Gangsters/Criminels
Réalisation :
Georges Lautner
Acteurs :
Lino Ventura,
Bernard Blier,
Francis Blanche
avis du public :
3.9/5
"- Non mais t'as déjà vu ça ? En pleine paix. Y chante et puis crac, un bourre-pif ! Mais il est complètement fou ce mec ! Mais moi, les dingue j'les soigne. J'm'en vais lui faire une ordonnance, et une sévère ! J'vais lui montrer qui c'est Raoûl. Aux quatre coins de Paris qu'on va le retrouver, éparpillé par petits bouts, façon puzzle. Moi quand on m'en fait trop, j'correctionne plus, j'dynamite, j'disperse, j'ventile..."
1964 -
FRANCE -
Comédie, Adaptation, Société
Réalisation :
Georges Lautner
Acteurs :
Lino Ventura,
Francis Blanche,
Bernard Blier
avis du public :
3.5/5
"Excusez-moi, mon colonel, mais, vous savez, une brute, ça rit d'un rien hein, un missile qui passe, un champignon qui monte dans le ciel, le temple d'Angkor qui passe au-dessus de Billancourt... J'me marre de tout, j'ai des goûts simples !"
1963 -
FRANCE -
Policier, Drame, Société, Adaptation, Braquage et hold-up
Réalisation :
Henri Verneuil
Acteurs :
Jean Gabin,
Alain Delon,
Claude Cerval
avis du public :
3.7/5
"- Un jour, c'est nous que tu tueras ton père et moi ! De chagrin !
- Et bien, comme ça, on retrouvera pas l'arme du crime !"
- Et bien, comme ça, on retrouvera pas l'arme du crime !"