The Centaur's Nostalgia

Synopsis et Consensus de la critique

La tradition « gaucho » est approchée ici à travers l’histoire d’un couple aujourd’hui âgé et vivant dans les collines du nord de l’Argentine. Partant du quotidien, de ces gestes inlassablement répétés au cours d’une vie, on s’attache sur les détails: la cuisson de l’eau pour préparer le mate, l’élevage des chèvres, la couture. Le temps semble figé. On s’arrête également sur la matière, le bois qui forme la maison, les paysages montagneux, arides. Parfois, le silence est rompu par une prière ou un chant qui semble tisser un lien invisible entre la terre rouge et le ciel étoilé. Chaque élément est parfaitement à sa place, et la trivialité même des gestes semble alors remplir une mission d’ordre métaphysique. Du présent des éléments d’une vie en quasi autarcie, on s’immerge aussi, pas à pas, dans les souvenirs du couple. Se déploie alors la nostalgie d’un monde amené à disparaître, comme ce feu qui tient chaud dans la nuit avant de s’éteindre lentement sous nos yeux et sous la lumière du crépuscule qui annonce un nouveau jour.

  • De Nicolás Torchinsky
  • Avec
  • Nationalité Argentin

avis du public :

 

critique presse :

 

  • Genre Documentaire
  • Sous-genre
  • Thématique
  • Émotion
  • Origine
  • Studio
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