Les Garçons sauvages

Synopsis et Consensus de la critique

Les Garçons sauvages du titre sont cinq jeunes du début du XXe siècle, qui punissent très vilainement leur professeure et se trouvent envoyés en mer par leurs parents, pour une « croisière de redressement » en compagnie d'un capitaine légèrement tortionnaire... De façon extrêmement distanciée, à coup de noir et blanc, de surimpressions, de musique planante et d'images proches du rêve, le réalisateur français Bertrand Mandico – très apprécié des cinéphiles pour ses courts-métrages Notre-Dame-des-Hormones ou Boro in the box, consacré à Walerian Borowczyk, lé réalisateur de Contes immoraux – signe ici un film expérimental fantasmatique très applaudi par les critiques. Classé par certains dans le top des meilleurs films 2018, et parmi les meilleurs films français 2018 et les meilleurs films d'auteur 2018 également, Les Garçons sauvages s'inspire des histoires d'aventure et d'exploration de Jules Verne, entre autres, et les mélange à des influences venues de chez Jean Genet, Rainer Werner Fassbinder, et d'autres encore. Ce film entraîne les spectateurs dans un monde fascinant, original, sensuel et rempli des fantasmes les plus divers, à la suite d'un casting d'interprètes talentueux : avec, dans le rôle des cinq garçons, les actrices Vimala Pons (La Fille du 14 juillet, Comme un avion), Pauline Lorillard (Pour le réconfort), Diane Rouxel (The smell of us, Fou d'amour), Mathilde Warnier (Caprice) et Anaël Snoek (Son épouse), entourées de Sam Louwyck (Les Merveilles, Les Ardennes, Belgica) et Elina Löwensohn (Suite armoricaine). Une production présentée, de façon évidente, à l’Étrange Festival 2017.

• De Bertrand Mandico
• Avec Diane Rouxel, Vimala Pons, Anaël Snoek
• Nationalité Espagnol